Bibliothèques publiques

Travail effectué à l'ENST en 2003 T3 par

Tableau comparatif de 6 bibliothèques

  1. Bibliothèque Municipale de Cahors
  2. Médiathèque française de Tunis -> interview
  3. Bibliothèque Sainte Geneviève (Paris)
  4. Bibliothèque Publique d'Information - Pompidou (Paris)
  5. Bibliothèque de l'ENST (Paris) -> interview
  6. Bibliothèque virtuelle Cornell University

Nouveaux médias, nouvelles problématiques : dans les bibliothèques

L’émergence des NTIC semble toute fois beaucoup mieux intégrée aux réseaux de l’autre vecteur de la culture livresque : les bibliothèques. D’emblée, celle-ci ont su tirer profit des incroyables ressources inhérentes aux nouveaux médias, et tout particulièrement à Internet. Ici, il s’agit plutôt de complémentarité et de relation d’interdépendance, contrairement au cas des librairies, où, loi du marché oblige, la concurrence fait intervenir des enjeux économiques qui ne jouent un rôle que secondaire dans le cas des bibliothèques. A partir d’articles publiés dans le bulletin de l’ENSSIB (Ecole Nationale Supérieure des sciences de l’information et des Bibliothèques) et de rapports publiés par la Direction du Livre et de la Lecture (branche de ministère de la Culture), nous tenterons de dresser un état des lieux des bibliothèques françaises, et de voir (notamment à travers l’exemple de la BNF) comment celles-ci utilisent les NTIC pour être plus efficace et offrir un accès optimal à l’information .

La réalité actuelle de l'usage des technologies de l'information dans l'enseignement supérieur et la recherche est certainement l’une des branches les plus précoces an matière d’intégration des NTIC comme outils de travail. De nombreuses enquêtes ont été menées sur leur intégration et leur usage dans le milieu de l'enseignement universitaire. Il ressort que l'usage des réseaux est de plus en plus important chez les étudiants comme chez les enseignants, que l'utilisation de la messagerie est massive, mais que les pratiques de recherche documentaire sont relativement pauvres, et que la consultation des revues électroniques, encore limitée, est complémentaire de la documentation imprimée, même si des distinctions apparaissent nettement entre les chercheurs en sciences humaines et les chercheurs en sciences. La diversité des besoins induit des pratiques différenciées : pour les revues fondamentales et le suivi de l'actualité documentaire, l'imprimé paraît toujours irremplaçable, le texte intégral sur support électronique étant plutôt ressenti comme un élargissement de l'offre documentaire de la bibliothèque. Pour les données factuelles et numériques, le support électronique est une nécessité. L'entrée en force des documents sur support électronique dans les bibliothèques et les centres de ressources documentaires amènes les professionnels de l'information à s'interroger sur les pratiques de lecture de leurs usagers. Zappeurs ou lettrés, ils vont de fait accéder différemment à l'information affichée sur l'écran et mise en scène selon des modalités nouvelles. Changement de stratégie, changement de posture, mais aussi connaissance approfondie du monde de l'information, de ses codes et de ses règles sont désormais le viatique du lecteur électronique, qui devra faire preuve de sa capacité à se mettre en projet. La BNF qui concentre une forte proportion d’étudiants et de chercheurs offre un bon exemple de ces usages contrastés d’Internet et l’on pourra se référer pour se sujet à l’excellent enquête menée par Emmanuel Pedler (EHESS) qui a mené un travail comparatif sur le site François Mitterrand de la BNF et sur la bibliothèque de Miramas (Bouches du Rhône). Son article présente les résultats de cette étude sur les usages des nouvelles technologies dans les bibliothèques accessibles à un large public en France, étude réalisée à partir d'une enquête, conduite en 1998-1999 sur des sites appartenant à trois régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Ont été distingués dans ce texte les deux “ profils ”qui contrastent le plus dans leur familiarité avec l'utilisation des cédéroms et d'Internet : les personnes interrogées parmi les usagers de la Bibliothèque nationale de France et ceux de la bibliothèque de Miramas (Bouches-du-Rhône).
Alors que les uns recourent aisément aux NTIC, leur utilisation reste fastidieuse pour les autres. Ces différences de profil sont bien entendues largement induites par une diversité de profils considérable. La bibliothèque tend en effet à jouer de plus en plus un rôle d’interface entre le lecteur et les NTIC. Lieu de culture mais aussi de savoir, la bibliothèque semble être une structure idéale pour rendre les nouveaux médias accessibles aux citoyens a priori peu familiers avec ces nouveaux outils. Le rôle du bibliothécaire semble fondamental à cet égard puisque c’est essentiellement entre ses mains que repose la vulgarisation d’Internet. Les postes de libre accès sont de plus en plus fréquent, que ce soit dans les bibliothèques municipale, les CDI de l’enseignement secondaire ou les bibliothèques universitaire, avec chaque fois, ce lien fort et cette volonté de développer un rapport privilégié entre les différents vecteurs de la connaissance et de l’apprentissage.

 

La Bibliothèque numérique Gallica
A l'ouverture de la bibliothèque de recherche du rez-de-jardin, la bibliothèque numérique de la BNF propose 86 000 imprimés numérisés en mode image (fac-similé), 2 600 documents en mode texte, plus de 100 000 images fixes et environ 250 cédéroms en réseau. Depuis octobre 1997, un échantillon des fonds numérisés est diffusé sur Internet grâce au serveur Gallica. Ici, on voit bien comment la BNF a su mettre à profit les NTIC pour rendre l’information plus accessible.
Conçue comme une collection patrimoniale et encyclopédique, la bibliothèque numérique ouvre au lecteur un large corpus de monographies et de périodiques qui, de l'Antiquité à la veille de la première guerre mondiale, propose des textes d'auteurs classiques mais aussi d'auteurs moins connus, des dictionnaires ainsi que des outils bibliographiques et critiques. Ces documents y figurent pour partie dans des éditions d'époque, mais également dans des éditions scientifiques modernes qui en facilitent la consultation par tous les publics. L’intérêt est ici rendre accessible des documents rares. On ne saurait parler réellement de vulgarisation, puisque le contenu informationnel ne concerne qu’une population érudite, mais elle permet peut-être de sonner le glas de la centralisation parisienne en terme de recherche universitaire (notamment dans les domaines littéraires et des sciences humaines et sociales).
A l'instar de beaucoup d'autres bibliothèques, la Bibliothèque nationale de France offre dans ses salles de lecture le libre accès à Internet (cf. infra), à l'exclusion des bases payantes.
La Bibliothèque nationale de France est présente sur Internet depuis 1996, avec une première version de son site Web : présentation des collections, information d'ordre pratique ou d'actualité et information professionnelle. Grâce au mécénat privé, un premier ensemble de 1 000 enluminures appartenant à 11 manuscrits à peintures est offert à la consultation et à la navigation sur le thème Le roi Charles V et son temps (1330-1380). Enfin, et les statistiques montrent que c'est là le premier motif de fréquentation du site, les bases bibliographiques BN-OPALE et BN-OPALINE, soit plus de  2 500 000 références bibliographiques sont librement consultables.

Gallica est des serveurs de la BNF qui a eu d'abord pour fonction d'expérimenter la consultation à distance des collections numérisées de la Bibliothèque nationale de France et de fonds d'images fixes réalisées en collaboration avec le Musée de l'Homme. La collection atteint aujourd’hui un total de     50 000 documents. Actuellement consacrée au  XIXe siècle français, Gallica permettra alors d'accéder à des fonds couvrant un large champ chronologique, du Moyen Age à la veille de 1914. Cette bibliothèque numérisée concerne la plupart des domaines :
sciences et histoire des sciences, économie, droit, politique, philosophie, littérature et récits de voyages, histoire et ethnologie. Le lecteur, du simple curieux à l'étudiant et au chercheur, peut y trouver dans des éditions d'époque, des textes de référence mais aussi des livres et périodiques rares et des images anciennes (gravures, photographies) jusqu'alors difficiles d'accès.

Dans un premier temps, les collections numérisées sont accessibles en totalité au sein du réseau interne à la Bibliothèque nationale de France. Dès lors que seront résolues les questions techniques et juridiques qui rendent aujourd'hui problématique la communication à distance de l'ensemble de ces documents, ils seront accessibles sur les autoroutes de l'information.

 

 

D’une manière générale suite à quelques recherches sur Internet il m’est apparu qu’il était d’une manière générale impossible d’accéder à une bibliothèque numérique pour des ouvrages contemporains, par contre pour tout ce qui est d’ouvrages anciens ou rares l’accès à  des bibliothèques entièrement numériques. Ci-dessous un échantillon de quelques adresses de bibliothèques numériques et de sites traitants du sujet des bibliothèques virtuelles.

J'ai dans un premier temps cherché sur Yahoo divers titres de livres qui me venaient à l'esprit.

 Les fourmis de Boris Vian : Lancer une recherche de ce type sur Yahoo ne donne droit qu'à de nombreux sites sur l'auteur lui même ou bien des sites de critiques sur le roman en question. D'autre part à droite de la page de présentation des sites existants se trouve un encart avec différentes adresses et liens pour accéder à des sites qui vendent le roman (Yahoo shopping, amazon.fr,ebay....). Aucun site de bibliothèque proposant d'emprunter le livre papier...

    La recherche avec Les Champs de Maldoror de Lautréamont a donné la même chose.

Je suis donc passée sur un  autre moteur de recherche, à savoir Google. Les recherches avec les fourmis ont données la même chose qu'avec Yahoo, la seule différence étant que les sites de vente de livres sont avec les autres sites et non pas à part.

Je suis donc passée à un autre style de livres, les livres anciens ou scientifiques. La recherche de Leçon de mécanique céleste de Poincaré m'a envoyé en 3ème site le site d'une bibliothèque en ligne sur les auteurs de mathématiques, le livre est entièrement disponible en ligne, comme de nombreuses autres oeuvres de mathématiques. (Le site: http://historical.library.cornell.edu/math/index.html) les ouvrages de ce site sont scannés à partir de fac-similé sur papier glacé.

La recherche de de rerum naturae de Lucrèce m'a également envoyé sur des sites où le livre était disponible en ligne (itinera electronica).


Bibliothèques numériques

Programmes de bibliothèques numériques

sélection de sites

ADDNB  : Association pour le développement des documents numériques en bibliothèques

Alexandria Digital Library : bibliothèque numérique consacrée à la géographie (Université de Santa-Barbara - Californie).

American Memory : Library of Congress.

ArchIm :  centre historique des Archives nationales (Paris), Images de documents - Banque d'images numériques.

Bibliotheca universalis : liste des partenaires de ce programme

Bibliothèque Virtuelle de Düsseldorf :Universitäts- und Landesbibliothek Düsseldorf.

Rubrique " Bibliothèques numériques" : Ministère de la culture et de la communication

Center for the study of digital libraries ( University College Station, Texas)

Commission sur le livre numérique : Ministère de la Culture et de la communication

Conservatoire Numérique des Arts & Métiers (CNUM) : bibliothèque numérique consacrée à l'histoire des sciences et des techniques

DIEPER Project : DIgitised European PERiodicals

Digital Libraries : répertoires de ressources sélectionnées (Katharina Klemperer & Stephen Chapman).

eLib : Electronic Libraries Programme

Early Canadiana Online : Notre mémoire en ligne. Projet permettant l'accès au patrimoine imprimé du Canada grâce à une bibliothèque virtuelle constituée d'ouvrages du 16e au début du 19e siècle en histoire canadienne 

Gallica : images et textes du XIXe siècle francophone (BNF).

MEDLIB : bibliothèque numérique méditerranéenne (UNESCO).

Michigan Electronic Library

Numérisation du patrimoine culturel : Ministère de la culture et de la communication

Photothèque Lexovienne (BM de Lisieux).

Sunsite : digital library of Berkeley.

UMDL : University of Michigan Digital Library project.

WWW Virtual Library


Autres sites intéressants m’ayant été utiles pour réaliser cette page :

Le site de la BBF, http://bbf.enssib.fr/

Le site livre du futur, http://www.vidal.org/livredufutur/index2.html

Le site de l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques) http://www.enssib.fr/404.php